
Le DG de AFRIG, Mr Karim Sawadogo
Au Burkina Faso, voire partout ailleurs, l’administration publique connait un processus de restructuration qui vise à la rendre plus performante et plus orientée vers la satisfaction d’une clientèle aussi nombreuse que variée. Cela a donné naissance au concept de Nouveau Management Public (NMP). Cette nouvelle donne rapproche l’administration publique de celle des entreprises privées. Le résultat attendu d’une telle réorganisation est de rendre plus flexible le service public et faciliter ainsi la promotion de l’innovation et de la culture du résultat dans le secteur public, à l’instar du secteur privé.
L’évaluation des projets de développement en Afrique et dans les pays en voie de développement de façon générale fait ressortir de nombreuses failles. Ses failles relèvent de plusieurs facteurs à savoir :
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- Le manque de compétences en gestion de projets
- L’absence de la concertation entre les différents acteurs
- Le manque d’appropriation des interventions par les bénéficiaires
- L’insuffisance des innovations majeures dans les approches
Cette situation constitue un véritable facteur limitant le succès des initiatives de développement et il est donc important d’intégrer les nouvelles approches de gestion des projets, en vogue dans plusieurs pays et qui intègrent les notions de reddition de compte, d’éthique, d’appropriation et de pérennisation.
Le fonctionnement des organisations publiques, privées et sociales souffre parfois d’une certaine carence communicationnelle et d’intégration du concept de multiculturalisme.
Encore faut-il ajouter que le Burkina Faso s’est lancé depuis plus d’une décennie dans la communalisation intégrale et a pour slogan le développement depuis la base à travers la mise en place de partenariats Nord-Sud. Mais cette politique se heurte à de nombreuses difficultés qui freinent l’atteinte des objectifs.
Fort de tous ces constats et en raison du rôle que chaque citoyen doit jouer pour une vulgarisation des « meilleures pratiques » ou encore « best practices » en matière de développement, les experts du cabinet se trouvent plus que jamais motivés et engagés pour contribuer à l’atteinte des objectifs nationaux opérationnalisés à travers plusieurs instruments dont le développement local, les relations internationales en un mot le partenariat sud-sud.